vendredi 30 janvier 2009

Cinquième jour ou les péripéties de la vie

Hier, nous nous sommes rendus au World Trade Center. Il était impressionnant de voir ce trou béant envahit par des engins de construction, du béton et des drapeaux américains trônant dessus.

Une fresque en bronze commémore les héros du 11 septembre en représentant les camions de pompier, les secouristes etc.
Il y a également un panneau qui affiche les photos des autorités mortes durant cette journée sombre des USA. Il y a toujours quelques gerbes de fleurs ou présents malgré les 7 années qui se sont écoulées.

Nous sommes entrés dans le World Financial Building qui contient en réalité jusqu'à trois bâtiments. Les parois toutes en verre nous permettaient de regarder au dehors le chantier qu'est devenu les anciennes tours. Nous espérions aussi trouver où se trouvait la fameuse croix de l'espoir. En vain...
Nous en avons conclu qu'ils n'avaient pu garder ad vitam eternam une pseudo croix en ferraille !


Une fois l'Histoire faite, nous avons laissé le diable du shopping s'emparer de nous. Il nous a conduit dans l'antre du Century 21, gigantesque magasin de discount de grandes marques. La folie s'empara de nous ! Chaussures, sac, montres, mugs... Nous arrivons à la caisse et là, c'est le drame !
La carte bleue de Nicolas ne passe pas ! et nous n'avons pas la somme en liquidité ! Le voilà qui court chercher du "cash". Et il tarde, il tarde... Finalement, il revient les bras ballants, m'expliquant que sa carte s'est faite avaler par un distributeur [mais il l'a récupéré, rassurez-vous] et que sa carte ne fonctionne dans aucunes banques qu'il a testé.
Grosse panique ! Mais que se passe-t-il ?

Nous abandonnons là chaussures et autres accessoires du bonheur pour retourner à l'hôtel consulter les comptes. Le compte est presque vide. Mais ça n'explique rien puisqu'il a le droit à une somme de découvert. Très paniquant cette affaire. Nicolas transfère tout de même des sous puis nous filer à la banque la plus proche. L'automate se refuse toujours à nous fournir les petits billets verts. Catastrophe !
Et là, miraculeusement, mes yeux se portent sur les cartes acceptées ici bas [je savais que mon sens du détail serait un jour utile] et que vois-je ? Maestro et Cirrus ! Bingo ! Nous repartons à l'hôtel [car, bien sûr, je n'ai pas pris ma carte avec moi. Oui un jour, je m'achèterai une tête°.
Nous décidons de contacter ma Maman pour qu'elle nous aide car je sais pertinemment que j'ai un plafond par semaine très limité [c'est au cas où on me la volerait ! non suis pas un peu parano comme fille].
Mère contactera la banque dès le lendemain [c'est qu'il est 22h en France] pour résoudre ce souci ! Dans la foulée, Nicolas contacte également sa Mère pour qu'elle règle, avec sa banque, les soucis.

Nous finissons cette dure journée stressante par une série relaxante et drôle Californication ! Demain sera un autre jour.

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